L’appartenance à l’ethnie, au peuple ou à la nationalité Arabe se définit par la pratique de langues de souche sémitiques, par le partage des valeurs de la culture arabo-islamique et pour la majorité par la pratique de la religion musulmane. Ils sont estimés à environ 450 millions dans le monde, intégrant des variantes ethnoculturelles comme les Berbères par exemple.
Ils font partie de la communauté religieuse des musulmans qui compte plus de 1,6 milliard de croyants.

Ils sont répartis sur une vaste zone qui s’étend du golfe arabo-persique à la Mauritanie. Cela comprend donc, au Moyen-Orient, la majorité des habitants de la péninsule arabique, et du Maghreb (Afrique du Nord ) qui parlent des variantes de l'arabe.
De l’Afrique orientale à l’Indonésie, au gré des mouvements commerciaux à longue distance, la diaspora de population arabo-musulmane, issue généralement du sud de la péninsule arabique, a favorisé l’installation de groupes humains qui s’ils se sont fortement inscrits dans les cultures locales, ont contribué à la diffusion de l’Islam.
L’origine du terme « arabe » est discutée. Il dérive probablement d’un mot lié au déplacement, au fait de passer.
À l'époque préislamique, elle désigne les populations de l'Arabie, distribuées en tribus surtout nomades dont certaines avaient commencé à pénétrer les steppes de Syrie et de Mésopotamie et dont d'autres, sédentaires, sont issues des civilisations de Sa'ba, Ma'in, Qataban, Hadramut (c'est -à- dire au sud, sur les terres de l'actuel Yémen).
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.